www.dailymotion.com ou www.youtube.com . Grosso modo, on utilise le net comme un magnetoscope numérique gigantesque qui enregistrerait toutes les chaines tout le temps.
Les directs :
Les emissions en direct sont par contre très peu regardée, c’est vrai que l’intérêt est faible si l’on possède un téléviseur ou une carte TV.
Le cinéma :
Peu de chiffres sur le visonnage de film via les plates formes de diffusion VOD sur internet ou via les box-adsl. Cependant ces services sont tellement pratiques que je ne doute pas de leur progression : quoi de mieux que de rentrer chez soi et se choisir un bon film moins cher qu’au distributeur au coin de la rue. Pour peu qu’un vidéoprojecteur soit branché à l’ordinateur… Ces offres sont payantes et potentiellement viables économiquement. Elles sont aussi accessibles directement à partir des box-adsl-tv. Les principaux sites web sont Canalplay et tf1vision mais le plus simple reste de passer par la page VOD d’AlloCiné qui regroupe l’ensemble des offres de ces 2 plates formes, cela évite de se ballader d’un site à l’autre avant de trouver son bonheur.
Les WebTV :
Pas de critères spécifiques à la vidéo; pour comparer les WebTV, on se contente des pages vues, visiteurs uniques et autres consoeurs. Les prestataires qui délivrent les fichiers vidéos (comme Akamai) peuvent fournir des caractéristiques comportementales de l’internaute beaucoup plus précises (ex :la durée de lecture)
Beaucoup de sites se sont mis à la vidéo qui est devenue un élement incontournable du web, et leur succès (relatif) repose avant tout sur la pertinence/originalité des programmes, leur audience potentielle (diffusion multisupport, site éditorial, site de partage de vidéo) : tête à claque .
L’autre levier du succès est le modèle économique, car la production d’emission de qualité et la bande passante liée à la diffusion de vidéos coûtent chères. Pour beaucoup de sites web c’est une charge financière en plus. D’autres essaient de rentabiliser ces coûts par de la pub mais malgré un programme vu et ciblé, il est difficile de produire de la vidéo rentable uniquement pour le web.
La question n’est pas tant de faire des programmes spécifiques pour le web, mais de se demander si le programme que l’on produit ou que l’on achète aura suffisament d’intérêts pour être suffisament vu sur le web (et à terme sur les téléphones portables, les box-adsl). Un modèle du genre : la WebTV d’AlloCiné qui diffuse du contenu promotionnel de qualité comme les bandes-annonces cinéma (pas chères à produire). Ces programmes sont pertinents: je veux voir un film, je regarde sa bande-annonce. Du coup les annonceurs se bousculent.
Source : Mediamétrie
En vrac quelques commentaires sur ton billet :
Lorsque tu parles des web tv, j’aurais bien aimé avoir plus d’informations : quelles web tv ont marché jusqu’ici, est -ce que les grandes chaînes du réseau hertzien ou cablé (ou TNT) se sont lancées dans l’aventure web TV ? Ou seulement ds la VoD ? Comment jouent-elles l’interaction entre leur production « naturelle » et le média web…
Toujours sur les web tv : tu dis que les critères de mesure d’audience sont exactement les même (si ce ne sont quelques indicateurs un peu plus fins comme le temps passé à regarder une vidéo) que ceux des sites web « classiques ». Peut-être est-ce justement parce qu’une web tv ce n’est au final qu’un « simple » site web dans lequel on a embarqué des vidéos – donc rien de bien neuf au final.
Enfin, l’avenir de la vidéo en ligne, ce ne serait pas plutôt la VoD ou un truc un peu hybride comme Joost ?
P.S. : les chiffres, en début de billet, tu peux citer tes sources ? Ou c’est classé secret défense ?
En vrac :
– Pour les chiffres, ils viennent principalement de Médiametrie.
– La notion de WebTV est trés large : cela comprend des sites qui font des reportages ou interviews comme 01men, des recettes comme sur goosto.fr, des essais voitures comme sur Cartech ou des tests produits comme sur zdnet.fr .Des webTV généraliste à la Canalwebdéfunte) , il n’y en a à ma connaissance pas des masses. La plus illustre étant la toute nouvelle Cnet TV 😉 . Dans un même esprit, on peut citer Joost et Itunes , à la différence prêt, qu’ils ne produisent pas de contenu (Itunes l’agrège et Joost le diffuse à bas coût grâce au Peer to Peer). Avec son ITV, Apple imerait bien les diffuser sur la TV du salon (la convergence de J2M) .
– Mais succès d’estime n’est pas forcément un succès commercial, car une page « vidéo » coute beaucoup plus chère qu’une page web classique. De ce point de vue, on ne peut pas dire qu’une page web vidéo est la même chose qu’une page web classique. C’est plus cher à produire et à diffuser, donc il faut trouver d’autres moyens de financements (comme la pub vidéo, opé spécial vidéo), d’ou l’interêt aussi d’avoir des informations plus précises que le nombre de pages vues, etc…
– La VOD est ni plus ni moins qu’un service. Il y a de la place pour de nouveaux acteurs avec de nouveaux programmes, autres que les diffuseurs de films ou les TV qui diffusent leurs propres programmes. Il s’agit principalement pour ces acteurs de bien se positionner et de prévoir à moyen terme la diffusion de ces contenus sur les téléphones portables et box-asdl-tv.
Ca sent bon le blog d’expert, j’adore déjà. Plus que quelques réglages et ça sera parfait. En plus il y a un lien sur zdar.net, je m’en vais faire de même…
+1 dans ma liste de flux RSS mon cher Mr Rollins.
A+
Je pense qu’il faut également noter que malgré une progression du nombre de foyers possédant le haut débit, un certain nombre de foyers n’ont toujours pas accès à la VOD ou à la télévision par internet ; même si le haut débit est disponible il n’est pas encore suffisant pour donner l’accès à ces services, notamment dans les villes moyennes ou en milieu rural.
Espérons que la couverture haut débit internet puisse profiter au plus grand nombre !
Cela dit, la techno VOD en téléchargement progressif (différent du streaming) employée par les acteurs de sites VOD cinéma comme de partage vidéo, ne nécessite pas une connection forcément gigantesque. La techno « progressive download » permet de télécharger la vidéo et d’en visualiser la progression. L’avantage, c’est qu’une fois téléchargée (ou à moitié téléchargée), tu regarde ta vidéo sans saccades ni arrêts intempestifs. L’inconvénient, c’est que tu dois attendre un peu plus longtemps entre le moment ou tu commence à télécharger le fichier et le moment ou tu le lis. Ce dernier inconvénient n’apparait pas sur les sites de partages de vidéo (dailymotion, youtube, etc…) car les fichiers vidéos sont encodés en débits relativement bas (>250Kbit seconde). Donc même avec une ligne 512K ça fonctionne.
Par contre avec la techno de streaming, la vidéo peut s’arrêter en plein milieu si ta connection a baissé de quelques Kbits, c’est plutôt désagréable.
Merci pour la richesse des infos avant tout. Néanmoins combien coûte la création d’une page web vidéo, la bande passante comprise, en comparaion avec la création d’une page web classique ?
Merci
je vais prendre un exemple :
1)On part d’une page web avec un article qui coûtent 100 EUR est qui est visonnée 50 000 fois :
-> la page web simlple me coute 0,2 centimes par clic
2) la même page web avec une vidéo externe embedé :
-> la page web simlple me coute toujours 0,2 centimes par clic
3) La même page web avec une vidéo produite embedé. Il y a les coup de production qui sont variables : de 800 EUR à 8000 EUR
-> la page web me coute entre 2 et 16,2 centimes par clic (soit au minimum 10 fois plus)
4) La même page web avec une vidéo produite et diffusé : je vais prendre une production à 1000 EUR pour une vidéo de 2min. On rajoute donc 50000 diffusions de fichiers vidéos, soit
environ 750Go de données de transfert.
-> la page coute donc : encore plus 🙂